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Par Henri Maître, Président du Conseil Scientifique de la Fondation STAE
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Lors de son exercice 2014, le Conseil Scientifique a été amené à poursuivre l'examen des Projets arrivés à échéance en 2013. Il s'est également penché sur les Chantiers démarrés au cours de l'année, deux occasions de mesurer la bonne santé du RTRA, dans ses réalisations d'une part, dans ses engagements d'autre part.
Engagés en 2008 ou 2009, huit projets se sont achevés fin 2013, qui couvraient assez largement les thématiques du RTRA. Ils ont été dotés globalement d'un peu plus de
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6,5 millions d'euros, essentiellement consacrés à l'invitation de scientifiques de renom ainsi qu'au recrutement de post-docs et d'ingénieurs de recherche. Nous avons noté avec plaisir que ces recrutements temporaires ont souvent préparé des prises de fonction définitives d'ingénieurs, de chercheurs ou d'enseignants talentueux et bien formés, parfois dans leur laboratoire d'accueil, parfois dans un autre établissement associé au même projet.
Les projets aboutis en 2013 ont concerné, tout d'abord, le climat, l'environnement et la qualité de l'air, domaines couverts par :
- une plateforme d'observation géostationnaire pour la mesure de la Qualité de l'Air (projet POGEQA) ;
- l'étude de l'impact du transport aérien sur l'atmosphère et le climat (projet ITAAC) ;
- la modélisation intégrée de la ville comme instrument de recherche et outil d'aide à la décision pour les aménageurs et l'adaptation au changement climatique de l'agglomération toulousaine (projet ACCLIMAT).
Ils ont concerné ensuite les matériaux et les revêtements des structures pour l'aéronautique et l'espace :
- l'intégration de capteurs de détection dans les matériaux composites et la caractérisation de l'influence sur le comportement mécanique des composites (projet I2MC) ;
- l'impact de l'assemblage entre matériaux, du revêtement et de la corrosion sur la stabilité des structures (projet ARCS).
L'avionique a été directement concernée par les deux projets :
- l'étude de la conformation électro-active appliquée aux voilures et gouvernes de micro-aéronefs (projet EMMAV) ;
- l'optimisation d'un système couplé fluide-structure représentant une aile flexible dans un écoulement transsonique (projet OSYCAF).
Enfin un projet était consacré au calcul scientifique en télédétection :
- le développement d'algorithmes de nouvelle génération pour l'assimilation de données dans le système Terre Atmosphère Océan (projet ADTAO).
Si tous les projets n'ont pas abouti à des résultats parfaitement alignés avec les perspectives envisagées en 2008, s'ils n'ont pas tous rencontré un égal succès dans leurs engagements, le Conseil Scientifique a cependant plaisir à souligner l'excellente qualité d'ensemble des travaux menés. Plus que leur impact pour le progrès des sciences domaine par domaine, le Conseil Scientifique souhaite témoigner du rôle de ces projets dans la dynamique du complexe scientifique toulousain (au sens large) : connaissance réciproque des acteurs, non seulement au niveau des institutions, mais également au niveau des individus, décloisonnement des manifestations scientifiques, ouvertures des dépôts de projets nationaux et internationaux sur des partenariats élargis, mobilité des compétences et des expertises tant au niveau des idées que des personnes (post-docs, ingénieurs, doctorants, voire étudiants).
Cette ouverture est également l'objectif des Chantiers et le Conseil Scientifique, en de multiples occasions, a exprimé son soutien déterminé à cette forme très originale d'animation de la recherche. Le Chantier regroupe de façon informelle des équipes qui sur un vaste champ d'investigation souhaitent dégager des pistes futures de travail collectif. Aidées par un budget modeste, mais leur permettant cependant d'organiser des ateliers, d'inviter des conférenciers prestigieux, voire de démarrer un court travail prospectif, ces équipes ont pour seule obligation de réfléchir en commun aux objectifs les plus ambitieux que leur permettraient d'atteindre les acteurs concernés s'ils devaient s'adresser ensemble aux bailleurs de fonds institutionnels : le RTRA bien sûr et cette fois dans son volet projet, mais aussi l'ANR s'il faut faire appel à d'autres partenaires français, ou l'Europe (projets H2020 ou ESA) s'il faut élargir encore le partenariat.
Le Conseil Scientifique a examiné les Chantiers déposés en 2012 et actifs en 2013 et 2014. Au nombre de 12, ces Chantiers ont vocation à être renouvelés ou être transformés en Projets. Certains seront peut-être arrêtés si leur activité ne justifie plus leur maintien. L'évolution des Chantiers est un outil important de politique scientifique du RTRA qui dispose, lors de leur démarrage, puis lors de leur renouvellement, des éléments pour mettre en synergie les aspirations et les initiatives des chercheurs, d'une part, et les objectifs et les orientations collectives de la Fondation de Coopération Scientifique et des établissements scientifiques toulousains, d'autre-part. Nous avons pu constater lors de l'examen de 2014 l'efficacité de ce très original mode d'animation de la communauté (nous ne le connaissons aussi systématique et institutionnalisé qu'au sein du RTRA A&E). Les équipes aux projets les plus mûrs ont su se regrouper autour de thématiques porteuses, dégager des objectifs communs à la fois ambitieux et accessibles, déposer des projets qui ont été retenus par le RTRA et sont aujourd'hui lancés. D'autres ont attiré des experts étrangers lors de conférences à grande visibilité, y ont organisé des ateliers pour faire le point sur des thématiques, puis, localement, ont croisé les compétences et les objectifs des partenaires potentiels de façon à définir des workpackages originaux.
En conclusion, le diagnostic dressé en 2014 par le Conseil Scientifique fait état d'une Communauté Scientifique d'une grande diversité, très compétente et maîtrisant de mieux en mieux la richesse de ses complémentarités. Le RTRA lui a apporté ce supplément de moyens qui lui permet de regarder un peu plus loin d'une part, et un peu ailleurs d'autre-part, deux qualités qui ne sont pas superflues lorsque l'on prétend figurer au petit nombre des grands acteurs mondiaux.
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Conseil d'administration du 12 décembre 2014
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Le conseil d'administration de la Fondation STAE s'est tenu le 12 décembre sous la présidence de François Bertrand.
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Outre les points conventionnels des conseils d'administration de fin d'année, deux points principaux ont fait l'objet de discussions et de votes formels :
- Adoption du budget 2015 d'un montant de 3 269 000 Euros, en forte augmentation par rapport au budget exécuté 2014 qui est de 2 108 000 Euros.
- Avenir à moyen terme de la fondation STAE : les actions en cours sont prévues et financées jusqu'à mi 2017. Depuis plus de deux ans, le conseil réfléchit au futur de la fondation (ERE 2). Une des pistes possibles pour la suite est une articulation à définir avec l'IRT Saint Exupéry. Des contacts ont été engagés par la direction de la fondation STAE ; le sujet sera abordé au conseil d'administration du 27 mars 2015.
Enfin, les représentants des membres fondateurs plus spécifiquement intéressés par les actions dédiées aux sciences de l'environnement et de l'observation de la terre se déclarent favorables à l'organisation de rencontres concernant l'avenir de ce volet des actions de la fondation.
La première de ces rencontres a eu lieu le 16 février 2015.
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Les chantiers en cours
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A la fin 2014 a été effectuée une analyse des chantiers en cours pour décider ou non leur prolongation. Un avis a été demandé au Conseil Scientifique de la Fondation STAE. La proposition de prolongation a été approuvée par le Conseil d'administration du 12 décembre 2014. Les chantiers en cours, pour une durée de 1 ou 2 ans, sont :
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> Chantier CHAVANNA (CNRM, CERFACS, LEGOS, IMT, ECOLAB)
Mise en place d'un cadre intégrateur, interdisciplinaire, pour appréhender les changements environnementaux, focalisé sur les échelles régionales et décennales afin de mieux répondre aux enjeux d'adaptation. Cela passe par des projets ciblés, non encore définis, sur :i) l'identification des facteurs d'évolution des systèmes, ii) la compréhension des mécanismes responsables du changement (climatique, hydrologique, sociologique
), iii) la prévisibilité décennale/régionale de ceux-ci et l'étude systémique des aléas et des risques induits.
> Chantier IFSE (LAAS, IRIT, ONERA)
IFSE est un groupe d'animation et de réflexions s'inscrivant dans la dynamique académique toulousaine initiée par la fédération CNRS FéRIA.
Ce chantier permet d'amplifier l'avance de la communauté sur la problématique de l'ingénierie formelle en permettant de mener un travail de recherche amont visant des niveaux de maturité technologique (TRL) 1 et 2 sur les grands défis du domaine.
IFSE est aussi un lieu de réflexion privilégié pour la concertation entre les académiques et le secteur industriel de l'embarqué notamment avec le pôle AESE à travers le DAS SE2L (Systèmes Embarqués Electroniques et Logiciels) ainsi que l'IRT Saint-Exupéry à travers son domaine Systèmes Embarqués et les projets relevant spécifiquement de la thématique ingénierie.
> Chantier FHAE (IRIT, ENAC, CERCO, ONERA, CLLE)
L'objectif de ce chantier est de structurer une communauté scientifique toulousaine pluridisciplinaire dans le domaine des facteurs humains pour la sécurité aéronautique.
Les réflexions menées dans ce chantier ont pour enjeux :
- la compréhension des mécanismes neuronaux de l'erreur humaine,
- le développement de moyens de monitoring des opérateurs humains (pilotes/contrôleurs),
- la définition de moyens d'assistance.
L'ambition de ce chantier est multiple : participer au rayonnement académique international, envisager de nouvelles thématiques scientifiques, accompagner le développement de plateformes expérimentales communes et d'un point d'entrée unique pour les industriels du domaine.
> Chantier MAESE (CEMES, CERTOP, CIRIMAT, FRAMESPA, IMRCP, LAAS, LAPLACE, LCC, LGC, TRACES)
L'objectif est de contribuer à l'intégration, au renforcement et à la reconnaissance de la communauté académique toulousaine dans le domaine de la science et du génie des matériaux pour l'aéronautique et l'espace. La nature fortement transverse de ces recherches (allant de l'élaboration des matériaux jusqu'à leur intégration dans des systèmes en passant par la détermination de leurs caractéristiques, propriétés et performances), résulte en un potentiel fort pour répondre à des problématiques AESE, mais également en une visibilité tant internationale que nationale relativement diluée, donc réduite pour cette communauté. Focalisé sur le vieillissement des matériaux avancés dans le cadre du précédent chantier VIMA, MAESE se propose de mettre en place de nouvelles collaborations et de nouveaux outils intervenant dans la chaîne élaboration-caractérisation-propriétés-durabilité-modélisation des matériaux pour l'AESE.
> Chantier MAVRC (ISAE, LAAS, ONERA, ENAC, IMFT, LAPLACE, CNRM, LA, TRACES, GEODE)
Le MAV Research Center poursuivra son rôle de pépinière de projets innovants et son effort de fédérer les initiatives scientifiques autour du thème des micro-drones au sein de la communauté régionale. Il se donne pour principal objectif de se constituer en Groupement d'Intérêt Scientifique à l'horizon 2015 et de réfléchir à l'élargissement de son empreinte géographique (régionale ou nationale), ainsi que vers le secteur des petites et moyennes entreprises actives dans ce domaine.
L'année 2016 sera marquée par l'organisation de l'atelier annuel (envergure régionale) début 2016 et par une école d'été en juillet 2016 sous réserve de l'obtention de financements d'organisation. Cette école d'été s'appuiera sur une partie pratique avec essais en vol.
> Chantier MICROREX (LA, CERFACS, LAAS)
Les stations de surveillance de la qualité de l'air, ne serait-ce que par leur nombre restreint et par suite, la faible représentativité de leur couverture spatio-temporelle, sont bien moins pertinentes que les mesures individuelles pour évaluer les niveaux d'exposition individuelle à la pollution de l'air, et donc de risque sanitaire. C'est le cas, a fortiori, en zone de fortes émissions (aéroport, site industriel, site à proximité d'un axe routier) et/ou lorsque les particules en suspension dans l'air, ou aérosols, dominent le mélange de polluants, du fait de leur distribution dans l'espace beaucoup plus hétérogène que celle des gaz.
L'objectif principal est d'établir et de valider une méthodologie d'évaluation des risques sanitaires chroniques liés à l'exposition individuelle à des sources intenses de pollution atmosphérique. Les deux années de chantier ont pour objectif de lever les verrous techniques et d'obtenir les preuves scientifiques de la pertinence des outils proposés dans la méthodologie.
> Chantier MOMA (CERFACS, IMT, IRIT, CNRM, GET)
La sophistication croissante des modèles et des observations, notamment spatiales, dans les Géosciences oblige à une modélisation de plus en plus fine des erreurs dans les méthodes d'assimilation. Des modèles mathématiques perfectionnés sont nécessaires pour prendre en compte des caractéristiques d'erreurs telles que l'anisotropie, la non linéarité et la non gaussiannité. Cela nécessite des algorithmes performants utilisant des calculateurs massivement parallèles.
> Chantier OPTIM (LAAS, IRAP, LCAR, ONERA)
L'optique et l'imagerie, au coeur des recherches fondamentales comme l'astronomie, la science des matériaux, la biologie, l'environnement..., constituent aussi une énorme source d'innovations dans le domaine technologique foisonnant de la " photonique ". La photonique occupe aujourd'hui une place considérable dans les technologies de l'information et la communication, la médecine, la sécurité, les procédés ...; elle est considérée comme une des 6 technologies clé génériques les plus prometteuses du programme européen H2020, sa feuille de route étant élaborée par la plateforme européenne PHOTONICS21.
Le chantier OPTIM rassemble, en Midi-Pyrénées, la communauté " optique et image " dont l'activité concerne l'aéronautique et l'espace, et de façon plus générale les systèmes embarqués. Il est un forum d'idées pour partager les connaissances de son domaine thématique, à l'écoute des développements et besoins industriels, en répondant aux besoins d'interdisciplinarité et de réseau de proximité exprimés par la communauté scientifique.
> Chantier SEDILION (LEGOS, LCA, GET, LA, INSA, ONERA, CEFREM, LOV, LOCEAN)
Il s'agit de comprendre et de modéliser le cycle de la matière transportée par l'eau, dans le continuum bassin versant / littoral océanique. Très étroitement lié au cycle de l'eau proprement dit, ce cycle met en jeu tout un ensemble de processus couplés, liés à l'érosion, au transport, à la sédimentation, à la géochimie. Les objectifs concernent : i) L'apport combiné des modèles et des données spatiales, aéroportées, ou in situ, ii) la compréhension des processus qui gouvernent le transport de la matière (organique et inorganique, contaminants
), iii) la modélisation intégrée des processus (érosion, émission, transport, captation, " relargage ") depuis les sources jusqu'à l'océan, iv) l'étude de scenarii (pratiques agricoles, urbanisation
) et leurs impacts sur la qualité de l'eau et la biomasse.
> Chantier SYCYPH (LAAS, IRIT, CLLE, TSE, IDET)
Les systèmes embarqués de nouvelle génération, distribués, autonomes, dynamiques et adaptatifs, deviendront extrêmement complexes. Le changement d'échelle de difficulté anticipé pour leurs conceptions, aux niveaux techniques, économiques, juridiques et humains, exigera la prise en compte de façon intégrée de toutes les contraintes techniques, réglementaires, économiques et sociales s'y rapportant. Afin de tenir compte de toutes ces exigences, il est indispensable de constituer des équipes d'experts pluridisciplinaires, seules capables de fournir des réponses cohérentes adéquates.
Ce chantier a pour but de mener les premiers travaux dans ce domaine en fournissant une structure globale de réflexion et de convergence et en proposant une approche méthodologique capable d'intégrer les principales approches actuellement développées dans les différentes disciplines.
> Chantier TORRENTS (LAAS, IRAP, LCAR, ONERA)
L'objectif est de continuer l'animation scientifique autour de la thématique de l'implantation sûre de systèmes embarqués temps réel stricts et tolérants aux fautes sur les futures générations de plateformes pour les véhicules terrestres, aéronautiques ou spatiaux.
Les travaux récents ont montré que les calculateurs embarqués manquent en particulier de : prédictibilité temporelle pour assurer le respect des contraintes temps réel ; partitionnement sûr (i.e., le partage entre plusieurs applications) pour isoler les fautes et assurer le respect des contraintes de sûreté de fonctionnement ; d'outils de programmation et de débogage sûrs et faciles d'utilisation ; d'études et analyses poussées concernant leurs modes de défaillances (vis à vis des SEU, vibrations, variations de température
).
Le chantier s'intéresse également à des thématiques non encore couvertes telles que les systèmes reconfigurables, la construction de systèmes par composition de services ou les plateformes distribuées prochaines générations (ex. quelques many-core interconnectés par un réseau temps réel de type TT Ethernet).
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International Connecting Show, Toulouse, 16-18 septembre 2014
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La Fondation STAE était présente lors du Salon ICS, du 16 au 18 septembre 2014, à Toulouse, où elle partageait un stand avec l'IRT St Exupéry.
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En marge du stand et des rencontres qu'il a induites, la Fondation a organisé, dans le cadre de cet évènement, deux conférences et une table ronde ouvertes à tous les visiteurs.
La première conférence a été donnée par Jean-Michel Soubeyroux, ingénieur à Météo France et avait pour titre "Services climatiques : Structuration en Europe et activités de Météo France".
La deuxième conférence a été donnée par Mme Elisabeth Toutut-Picard, Présidente de la commission Environnement, Développement durable, Energies, à Toulouse Métropole. Elle avait pour titre "Toulouse Métropole au service des enjeux climatiques et environnementaux".
Les présentations de ces deux conférences sont accessibles sur le site de
la Fondation : http://www.fondation-stae.net/fr/actions/seminaires-conferences/seminaires2014.html
Enfin, une table ronde animée par Alain Costes sur le thème : "Organisation et financement de la recherche académique dédiée au domaine d'application Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués" a permis à la grande majorité des représentants des structures nationales oeuvrant dans ce champ d'application d'échanger sur leurs pratiques. Ainsi, les pôles PEGASE, ASTECH, les IRT Saint Exupéry et Jules Verne ainsi que l'ONERA ont pu s'exprimer. Nous avons également eu la chance, à travers les éléments donnés par Alain Aubertin, Vice-Président du CRIAQ (Consortium de Recherche et d'Innovation en Aérospatiale du Québec) de voir comment cette problématique était abordée au Québec.
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Conseil d'administration du collège "Recherche" du pôle Aerospace Valley
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Le lundi 6 octobre 2014, les représentants et leurs suppléants au Conseil d'administration des sept collèges du Pôle Aerospace Valley ont été élus.
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Pour le collège "Recherche" dans lequel s'inscrit le RTRA STAE, ont été élus, pour la région Midi-Pyrénées :
- Titulaires : Marc Pircher (CNES) et Dominique Le Quéau (ONERA)
- Suppléants : Jacques Leglise (MEDES-IMPS) et Yvan Ségui (RTRA STAE).
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Conférence VIMA (Vieillissement des Matériaux Avancés) - Abbaye de Sorèze (Tarn), du 6 au 8 octobre 2014
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Le Réseau Thématique de Recherche Avancée "Sciences et Technologies pour l'Aéronautique et l'Espace" (RTRA STAE), dans le cadre du chantier intitulé "Vieillissement des Matériaux Avancés : Compréhension,
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Protection et Amélioration de la Durée de Vie" (VIMA) a organisé une conférence nationale focalisée sur le vieillissement et la durabilité de matériaux dans le contexte aéronautique et spatial.
Le vieillissement d'un matériau est défini comme une altération lente et irréversible au cours du temps de ses propriétés. Il peut se produire pendant les phases d'utilisation ou lors du stockage de pièces et constitue une problématique majeure de l'industrie, en particulier dans les domaines de l'Aéronautique, de l'Espace et des Systèmes Embarqués. Lors de cette conférence, ces problématiques ont été abordées dans le cadre de la science et du génie des matériaux (SGM) en couplant recherche fondamentale et démarche de l'ingénieur.
Plusieurs chercheurs de laboratoires des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine se sont réunis pour présenter leurs travaux sur la compréhension et la maîtrise par des solutions technologiques appropriées.
Organisée entre les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, avec le concours du pôle Aerospace Valley et le soutien de la cellule congrès de l'Université Paul Sabatier, cette manifestation scientifique s'est déroulée du 6 au 8 octobre 2014 à l'Abbaye de Sorèze (Tarn). Elle a rassemblé une centaine de chercheurs et d'industriels concernés par le vieillissement des matériaux dans le contexte aéronautique et spatial.
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Cartographie d'impédance électrochimique locale obtenue après 2 h d'immersion dans une solution agressive de NaCl d'un substrat d'acier inoxydable 304L, revêtu d'un film d'alumine d'épaisseur 1400 nm.
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La cartographie a été réalisée suivant une direction perpendiculaire à une blessure du revêtement, illustrée dans la miscrographie de microscopie électronique à balayage en bas à gauche. Les deux sections transverses en haut à droite illustrent le revêtement et son interface avec le substrat d'acier. Il est démontré que ces films représentent une alternative innovante et économiquement viable pour améliorer la résistance à la corrosion de l'acier 304L.
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Structurée autour de présentations de revues données sur invitation par des personnels académiques et industriels, cette conférence a eu pour but de favoriser les échanges et de dégager des idées à fortes retombées socio-économiques et scientifiques.
Les thématiques abordées ont été :
- Les mécanismes de vieillissement selon les classes de matériaux (matériaux métalliques, composites organiques ou céramiques), l'environnement (spatial, haute température),
- Le contrôle du vieillissement,
- Le vieillissement accéléré et couplé, la modélisation et la détermination du potentiel restant,
- La prévention du vieillissement et les procédés de revêtements protecteurs.
La conférence a vocation à être pérennisée afin de traiter d'autres problématiques du domaine de la science et du génie des matériaux.
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Atelier " Autour des capteurs environnementaux : échantillonnage, préparation, protection " (Chantier ICE) - Christian Amatore, Jérôme Gaillardet, Philippe Behra
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L'atelier " Autour des capteurs environnementaux : échantillonnage, préparation, protection " s'est déroulé du 17 au 19 novembre 2014 à Nailloux dans le cadre du chantier "Instrumentation & Capteurs Environnementaux" (ICE). Il avait pour objectif de rassembler la communauté académique et industrielle intéressée par les probléma-tiques inhérentes aux capteurs environnementaux, suivant les deux axes :
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- préparation des échantillons en amont de la détection : prélèvement in situ (échantillonnage) en conditions parfois extrêmes (e.g., profondeur), conditionnement (pré-concentration, ajout de réactifs, séparation intégrée par microfluidique
) ;
- protection contre les agressions du milieu d'immersion : le développement de biofilms et de phénomène de corrosion, avec une attention plus particulière sur la compréhension de ces phénomènes ainsi que sur les solutions existantes et à venir pour y remédier.
Quarante personnes, dont 19 conférenciers invités, ont participé très activement à cet atelier. Elles venaient principalement des régions Midi-Pyrénées et Île de France mais aussi des régions Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Rhône-Alpes, ainsi que de Suisse. Le monde industriel représentait environ 20 % des participants. Des présentations sous forme d'affiches ont complété les présentations. Les conférences ainsi que les affiches ont permis d'aborder la problématique avec une vision interdisciplinaire, de l'échelle de la molécule aux bassins versants et à la gestion d'un réseau de capteurs dans une raffinerie de pétrole.
Les principales conclusions qui ont émergé des nombreuses discussions, sont :
- Trois types de mesures sont nécessaires à l'aide de capteurs :
* pour une meilleure compréhension des mécanismes et processus ayant lieu dans les milieux environnementaux étudiés ;
* pour les besoins de l'observation des systèmes environnementaux (zone critique, observatoires
) pour étudier les tendances à différentes échelles de temps et d'espace, du court au long terme ;
* pour la surveillance et le contrôle de la qualité des eaux (usines, agences de l'eau
).
- Pour ces besoins, besoins forts de disposer de données en tenant compte des temps caractéristiques des phénomènes pour comprendre et modéliser le comportement des systèmes étudiés en fonction des échelles d'observation.
- Si le fractionnement et la séparation en taille apparaissent indispensables pour analyser les différentes phases présentes dans les milieux aquatiques (matière en suspension, fraction colloïdale, dissoute au sens strict), il apparaît encore de nombreux verrous pour permettre un fractionnement efficace sans modification des composés d'intérêt, si possible in situ ; la microfluidique apparaît comme une solution prometteuse et complémentaire d'autres solutions de type FFF (field flow fractionation).
- La miniaturisation est considérée de plus en plus comme un besoin pour disposer de nouveaux capteurs, performants, répondant au cahier des charges en lien avec les besoins exprimés ci-dessus.
- La protection contre la (bio)corrosion est une limitation importante pour le fonctionnement dans le temps des capteurs.
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Image au microscope optique de canaux microfluidiques obtenus par des techniques de microfabrication, permettant de mélanger de façon contrôlée de très petits volumes d'échantillons (inférieur au microlitre, soit un millionième de litre).
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Il sera nécessaire de mettre en place un atelier autour "des besoins, de la conception et de la mise en réseau des instruments, des données, de leur fusion et de leur gestion dans des systèmes intégrés". L'exemple de ce qui a été mis en place chez Total pour gérer les dispositifs à l'échelle d'un site industriel pourrait servir de base à cette réflexion. Pour cela, il sera possible de faire appel aux compétences de l'IRIT, de Météo France-CNRM, du LAAS-CNRS, de l'ONERA, du CNES, de l'INRIA
mais aussi d'entreprises comme Total.
Enfin, la table ronde a permis d'étendre les discussions sur le peu de reconnaissance et de moyens alloués pour la recherche dans le domaine de l'environnement en France, alors que les enjeux sociétaux sont colossaux. Comment faire rêver les gens sans leur faire peur tout en leur apportant des réponses pour l'avenir ? Comment éviter une dispersion des moyens sur des réseaux de surveillance stériles, sans contrôle ? Il semblerait plutôt nécessaire d'avoir une approche avec un site équipé in extenso afin d'y regrouper l'ensemble des moyens, e.g. Ope (Andra) dont la gestion doit être assurée pour au moins 100 ans.
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 En savoir plus sur l'atelier "Autour des capteurs..."
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Présentation de travaux développés au sein du RTRA STAE à l'exposition annuelle de la Royal Society, Londres
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Stand sur le morphing à l'exposition annuelle de la Royal Society (Londres, Juillet 2014)
De gauche à droite (JF Rouchon (LAPLACE), M. Braza (IMFT) et Julian Hunt (FRS)
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S'inspirer des oiseaux de grande envergure pour concevoir les ailes et les ailerons des avions de demain ? C'est le concept des recherches de " morphing " développées au sein du RTRA STAE par des équipes de l'Institut de Mécanique des fluides de Toulouse (IMFT) et du Laboratoire plasma et conversion d'énergie (LAPLACE). Leur objectif est de développer des ailes et ailerons flexibles et intelligents, capables de changer de forme et de se mouvoir en harmonie avec les sollicitations extérieures, comme des ailes d'oiseaux, mais adaptées aux très grandes vitesses des avions et à leur taille. Ces travaux ont été sélectionnés pour présentation au grand public lors de l'exposition annuelle de la Royal Society, à Londres, du 1er au 6 juillet 2014 : http://sse.royalsociety.org/2014/, au sein du projet " Smart wing design through turbulence control - science imitating Nature " en collaboration avec Imperial College, seul projet incluant un partenaire non-UK, en présence d'Airbus " Emerging Technologies and Concepts " entre autres participants, dont le ministre de la science britannique.
En effet, les chercheurs s'inspirent de la structure et du fonctionnement du système des ailes, ailerons et plumes d'oiseaux, notamment de celles de grands prédateurs capables de manoeuvrabilité et de furtivité exceptionnelles. Dans le cas des ailes d'avion, la vitesse et les dimensions de surface portante sont beaucoup plus grandes que dans le cas des oiseaux : si l'on peut s'inspirer de la configuration et des mouvements des ailes d'oiseaux, jusqu'aux petites plumes à leur extrémité, on ne peut cependant pas les transposer directement au cas des ailes et ailerons des avions.
Trois méthodologies scientifiques complémentaires : expérimentale, théorique et simulation numérique.
- Sur le plan expérimental, des maquettes de modèles d'ailes ou ailerons ont été instrumentées par les différentes classes de matériaux, et étudiées en soufflerie en utilisant des moyens de mesures optiques avancés.
- Sur le plan théorique, une approche double : d'une part, l'étude des matériaux intelligents et, notamment, leur relation force/déformation, ainsi que leur intégration, est menée au sein du laboratoire LAPLACE. D'autre part, l'étude de l'interaction fluide/structure et les effets du morphing sur l'aérodynamique est menée par l'IMFT.
- En simulation numérique, les deux laboratoires produisent des modèles numériques qui permettent de calculer les forces exercées sur la surface de l'aile ou de l'aileron, et la déformation obtenue activement lors de l'interaction avec le fluide.
Cette collaboration se concrétise dans le cadre de deux projets portés par la Fondation STAE, au sein du RTRA, et coordonnés par l'IMFT : EMMAV (Electroactive Morphing for Micro Air Vehicules - terminé en février 2013), DYNAMORPH (DYnamique regimes electroactive MORphing - 2013-2016), et par le chantier SMARTWING (Smart Wing design par Morphing électroactif pour les voilures d'aéronefs), www.smartwing.org.
L'exposition s'est inspirée de ces projets pour présenter au grand public les différents matériaux électroactifs, leurs possibilités d'actuations intelligentes et leur effet sur l'aérodynamique d'ailes et ailerons. Les maquettes des projets EMMAV et DYNAMORPH ainsi que leurs systèmes d'activation électroactive ont été présentées au sein du stand prévu à cette exposition (voir les deux maquettes à gauche sur la photo).
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Globally convergent evolution strategies and CMA-ES
Auteurs : Diouane, Y. and Gratton, S. and Vicente, L.N.
2014
Parution : Mathematical Programming
Nom du projet : OSYCAF
A Methodology for Soot Prediction Including Thermal Radiation in Complex Industrial Burners
Auteurs : Lecocq, G., Poitou, D., Hernández, I., Duchaine, F., Riber, E., & Cuenot, B.
2014
Parution : Flow, Turbulence and Combustion, 92(4), 947-970.
Nom du projet : ITTAC
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Les ressources en eau : les actions du RTRA
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Ce dossier est consacré aux actions de la Fondation STAE dans cette thématique : les projets CYMENT et MAELIA (bilan) et le projet REGARD (les objectifs de ce nouveau projet).
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