STAE-Toulouse - Science et Technologies pour l'Aéronautique et l'Espace
La lettre d'information n°6 - mars 2012
 
 
Edito
Par Dominique Le Quéau, directeur de la FCS STAE

"Ouvrir la voie...". Comme le note fort justement Christian Desmoulins dans l'édito de la Newsletter n° 5, c'est là la vocation première de la Fondation STAE. L'idée que la recherche située en amont de l'innovation doive résulter d'une action interdisciplinaire intégrée, par une mise en réseau d'équipes issues de plusieurs laboratoires de recherches (4 en moyenne pour les projets engagés) n'est pas nouvelle, mais la capacité de la systématiser avec succès sur un "terroir scientifique" défini et d'y construire corrélativement un réseau d'animation scientifique restait à démontrer.
Je suis intimement persuadé que les approches originales développées pour le RTRA STAE seront des guides pour le fonctionnement futur de l'Université de Toulouse et que celle-ci pourra ainsi largement s'appuyer sur notre Fondation, comme suggéré dans le dossier d'IDEX récemment labellisé.
Nous nous réjouissons de la pose de la première pierre de l'Espace Clément Ader, une opération à laquelle, avec Jean-Marc Thomas, alors président du pôle de compétitivité Aerospace Valley (AV), nous avions aussi "ouvert la voie" tant au niveau du principe que des deux plateformes qu'il hébergera - calcul massivement parallèle et micro-caractérisation de matériaux.
Ces derniers mois, trois groupes de travail, mis en place par la Fondation, consacrés respectivement au calcul à haute performance, aux recherches sur les matériaux de l'avenir, et au développement des applications spatiales ont oeuvré pour "ouvrir la voie" aux actions futures. On en trouvera une trace dans ce numéro, avec le compte rendu des journées des 14 et 15 décembre, consacrées aux services spatiaux pour l'environnement.
Corrélativement, un fort rapprochement "opérationnel" s'est opéré entre la Fondation et les Pôles de compétitivité implantés en Midi-Pyrénées (Pôle AV et Eau, notamment). Cela nous permet d'avoir une meilleure vision du paysage technologique et économique dans lequel doit se situer notre action et de l'étendre ainsi, de manière mesurée, à l'Aquitaine et au Languedoc Roussillon, comme préconisé par notre dernier Conseil d'administration.
Cette réunion de notre CA était essentielle, puisqu'elle nous a permis d'ouvrir "l'ERE II" de la Fondation. Limitée à la période 2007-2011, son "ERE I" était définie par un premier "Contrat d'Objectifs et de Moyens", signés entre l'Etat et les Fondateurs. Les succès de cette période, largement démontrés à l'occasion des Rencontres d'Automne du RTRA, organisées en novembre 2011, appellent à la continuité d'un tel dispositif, en même temps qu'à son éventuelle évolution.
Les bases scientifiques et techniques de cette "ERE II" résulteront en grande partie de l'analyse des reponses à l'appel à idées clôt le 15 février dernier. Ces réponses sont issues des laboratoires du RTRA - étendu à quelques autres en vertu des décisions du dernier CA - et de certaines entreprises de l'Association TOMPASSE. Notre CA, examinera lors de sa prochaine réunion du 13 Avril, une première version de la feuille de route qui émergera des quelques quatre-vingt réponses que nous avons reçues.
Elle nous permettra, j'en suis persuadé, d' "ouvrir de nouvelles voies".
La vie du RTRA
Renforcer nos relations avec le Québec
En conformité avec les avis de son Conseil d'administration, la Fondation STAE souhaite promouvoir et densifier les collaborations scientifiques avec les établissements de recherche et les réseaux R et R&D québécois. A cette fin, des contacts ont été pris avec les dirigeants de trois organisations dont les domaines d'action relèvent des Sciences et Technologies de l'Aéronautique et de l'Espace : le CRIAQ, GARD'N et OURANOS. L'accueil réservé au RTRA a été très positif et la direction de ces trois réseaux est prête à discuter plus précisément des actions qui pourraient être partagées.
Une deuxième phase de discussion est d'ores et déjà en préparation en prenant appui sur les thématiques qui seront proposées par les laboratoires toulousains telles qu'elles apparaîtront dans les réponses de l'appel à idées clos le 15 février. Elle devrait se dérouler à la fin du printemps 2012. Si des chercheurs, des équipes ou des industriels ont des suggestions allant dans la mise en place ou le renforcement d'actions engagées avec leurs homologues québécois, le RTRA reste à leur écoute, même en dehors de l'appel à idées.
Le CRIAQ : Consortium de Recherche et d'Innovation en Aérospatiale au Québec, regroupe 41 entreprises dont 30 PME ; 15 universités et organismes de recherche.
En 2010, il a fédéré les projets en Recherche et Développement impliquant 214 chercheurs industriels, 38 post-doctorants, 102 doctorants et 143 étudiants à la maîtrise. Son objectif est de permettre la réalisation de projets de recherche collaborative ciblés et axés sur l'industrie, de favoriser l'innovation, d'améliorer la formation des ingénieurs, d'accroître la visibilité des défis industriels de l'aérospatial auprès des milieux universitaires et de promouvoir la coopération internationale.
  Pour en savoir plus sur le CRIAQ
GARD'N : Groupement Aéronautique de Recherche et Développement en eNvironnement, est un consortium de 13 industriels dont 3 leaders (Bombardier, Pratt & Whitney et CMC Electronique) et 8 grandes universités canadiennes. Ses objectifs sont orientés sur le développement de technologies réduisant le bruit et les émissions autour des aéroports, la prise des impacts environnementaux dans le cycle de vie du produit, le
développement d'une main d'oeuvre qualifiée et créative dans les universités dans les domaines des technologies environnementales, la réduction de la production de gaz à effets de serre par l'industrie aéronautique, et par le fait même l'empreinte écologique sur le milieu Nord-Américain.
  Pour en savoir plus sur le GARD'N
OURANOS : Consortium sur la Climatologie Régionale et l'Adaptation aux changements climatiques, est constitué de 14 membres réguliers (7 ministères, UQAM, McGill, Université Laval, INRS, Environnement Canada, Hydro-Québec). Il intègre quelque 250 membres et développe
son action sur deux grands thèmes : Science du Climat et Impacts & Adaptation. Il assume la responsabilité de la simulation du climat régional au Canada et constitue la principale source en simulation du climat régional en Amérique du Nord. Les enjeux poursuivis sont les suivants : Sécurité des populations et des infrastructures, Approvisionnement énergétique, Ressources en eau, Santé, Activités forestières, agricoles, minières, touristiques et de transport, et enfin Protection de l'environnement naturel.
  Pour en savoir plus sur OURANOS
La R&T un atout stratégique chez LATECOERE
Par Xavier Carrier, Directeur de la Prospective, LATECOERE
LATECOERE s'appuie grandement sur les compétences des universités et écoles d'ingénieurs de Midi-Pyrénées (enseignants, stagiaires, apprentis, laboratoires) pour développer ses activités de recherche et technologie. Elle est partenaire du RTRA STAE en tant que membre du club TOMPASSE.
Avec plus de 4100 employés, 575MEuros de chiffre d'affaires et riche d'une longue expérience d'avionneur, le Groupe affiche aujourd'hui sa présence dans tous les segments de l'aéronautique, en poursuivant une stratégie de croissance fondée sur le partenariat dans les domaines de l'aérostructure, du câblage et des systèmes embarqués. Fournisseur majeur d'Airbus, du Brésilien Embraer, de Dassault Aviation et de Boeing, il constitue, avec son réseau international de filiales dans 9 pays, ses coopérants et ses sous-traitants, un ensemble industriel compétitif et flexible, capable de s'adapter aux cycles de l'aéronautique dans un marché mondialisé et d'apporter une solution globale à ses clients.
Le groupe Latécoère est un équipementier aéronautique, partenaire de "rang 1" qui se positionne sur tous les segments de l'aéronautique : avions commerciaux (Airbus A320/A330/A350/A380, Boeing B777 et B787), régionaux (Embraer170/190, Bombardier CRJ), avions d'affaires (Dassault Falcon), avions militaires (Airbus A400M, Dassault Rafale).
Il dispose d'un portefeuille de produits à travers de grands domaines d'activités stratégiques :
- Aérostructure (Tronçons fuselages, portes passagers & soute, Système & Equipements).
- Systèmes d'interconnexion (Meubles avioniques et câblage embarqués sur aéronef et spatial).
- Ingénierie et services (Services d'ingénierie, conception et réalisation d'outillages et de systèmes clé en mains).
Dans le contexte aéronautique de plus en plus concurrentiel, la R&T au sein du groupe LATECOERE est considérée comme un atout stratégique pour se différencier de la concurrence et proposer des produits dont le ratio performance/coût est le plus avantageux pour nos clients. Ainsi LATECOERE investit fortement dans ce secteur de R&T en s'appuyant sur des programmes majeurs soutenus par les instances étatiques (DGCIS, DGAC, DGA) ou européennes. Au sein de la direction technique AEROSTRUCTURE, le département R&T représente à lui seul plusieurs dizaines d'ingénieurs exclusivement affectés à ces activités sans parler des contributions des autres secteurs de l'entreprise (Achats, Production, laboratoire d'essais, méthodes, qualité.
Parmi la dizaine de programmes R&T en cours dans le groupe Latécoère, on peut citer en particulier :
- Le programme NexGED : porte d'aéronef du futur dont l'objectif est de développer un système porte complet " Plug and Fly ". Basée sur une structure " OneShot " composite en fibres de carbone, ayant fait l'objet de développement antérieurs (projets COMDOR et MAAXIMUS), obtenue par assemblages de préformes cousues et injectées de résine par procédé RTM (Resin Transfer Molding), cette porte va intégrer mécanismes, systèmes électriques, calculateur afin de répondre à l'ensemble des fonctions demandées pour une porte certifiée: tenue structurale, cinématique, étanchéité, acoustique, tobbogan. Ce programme piloté par Latécoère se fait en partenariat avec d'autres équipementiers de renom : Ratier Figeac, SKF, HUTCHINSON, ZODIAC et LISI.
- Le programme OFFSET qui se fait en partenariat avec AEROLIA : pointe avant métallique pour avions de type régional ou affaires. LATECOERE y explore deux thèmes:
o une case de train avant suivant une architecture inédite, intégrant des alliages de nouvelle génération assemblés par procédé FSW (Friction Stir Welding).
o L'optimisation du perçage pour assemblages hybrides métal/métal ou métal/composites (outils de coupes, procédés, robotisation, …)
- Le programme IDEE5 : En partenariat avec AIRBUS- ZODIAC-THALES sur un projet d'avionique modulaire de deuxième génération, LATELEC pilote les études du Groupe LATECOERE sur le projet de concept de cabinet en ventilation autonome pouvant intégrer cette avionique sur avion. Ce projet R/T permettra aussi de supprimer une majorité de câblages filaires, apportant un gain sensible de masse et d'encombrement. Le BE Structure développe le cabinet réceptacle mécanique et le système de ventilation en tenant compte des conditions environnementales avion tandis que les cartes d'interface et de protection sont prises en charge par la partie Equipement et Systèmes de LATECOERE.
Pose de la première pierre de l'Espace Clément Ader
Par Jean-Claude André et Daniel Guédalia, FCS STAE

En photo (de gauche à droite) : François Jacq, PDG de Météo France, Alain Fillola, conseiller général et maire de Balma, Gilbert Casamatta, président du PRES Université de Toulouse, Pierre Cohen, député-maire de Toulouse et président du Grand Toulouse, Martin Malvy, président du
conseil régional, Henri-Michel Comet, préfet de Haute-Garonne et préfet de Région, et Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche (photo Rémi Benoit)
Le 19 janvier 2012 a été posée sur le site de Montaudran, en présence de nombreuses personnalités nationales et régionales, la première pierre de l'Espace Clément Ader. Le RTRA STAE se réjouit doublement de cet événement, tant au plan du fond qu'au plan de la forme.
L'ABOUTISSEMENT DE DEUX IDEES FORTES DU RTRA
Dès la préparation du Contrat de Projet Etat-Région (CPER) 2007-2013, il y a déjà une demi-douzaine d'années, le RTRA STAE s'est trouvé au coeur de la réflexion qui a abouti à la décision de construire les deux plateformes mutualisées qui s'installeront bientôt dans les locaux de l'Espace Clément Ader : d'une part la plateforme de micro-caractérisation des matériaux, et d'autre part la plateforme de calcul intensif. Après avoir proposé ces deux plateformes, instruit leurs dossiers pendant plusieurs années et avoir conduit les concertations nécessaires avec les laboratoires et services concernés, c'est un grand plaisir pour le RTRA de voir que ses idées ont pu être reprises et trouver leur début de réalisation dans le cadre de ce grand projet.
UNE MODESTIE PRESERVEE
Le RTRA est aussi sensible au fait que la manifestation du 19 janvier ait été organisée de telle manière que sa modestie soit bien préservée. Les différentes déclarations prononcées lors de cette journée ont en effet laissé entièrement dans une confortable pénombre aussi bien le rôle qu'il a joué que les efforts qu'il a déployés pour ce projet, tout au long de ces années. Il est toujours agréable de se reposer sur des partenaires qui sont à l'aise dans le camp de ceux qui savent communiquer.
Nos actions
Atelier " Services Spatiaux Environnementaux "
Une quarantaine de personnes -chercheurs, décideurs, acteurs de terrain et clients potentiels- ont participé à l'atelier "Services Spatiaux Environnementaux", qui s'est déroulé, les 14 et 15 décembre 2011 dans les locaux du LERNA / Toulouse School of Economics à la Manufacture des Tabacs (Université Toulouse 1 - Capitole).
Dans la continuité des travaux menés depuis près d'un an par le Groupe de Travail "SS" du RTRA STAE, l'objectif de cet atelier était d'identifier les recherches prioritaires à effectuer, et les conditions à respecter, pour construire, développer et mettre en oeuvre de nouveaux "services environnementaux" utilisant, pour tout ou partie, des données spatiales d'observation de la Terre.
La quinzaine de "tutoriels" qui ont ponctué ces deux jours ont permis d'aborder une grande diversité d'applications du spatial à la connaissance et à la "politique" de l'environnement - scénarios climatiques, prévision météorologique, gestion des territoires (agricoles, urbains ou maritimes), des ressources naturelles (eau, forêts), prévention des risques - et de confronter de nombreux points de vue, issus d'acteurs de la recherche (géosciences, géographie, économie, sociologie) et d'usagers, institutionnels ou non, de "l'environnement" (bureau d'études, coopérative agricole, industriel de l'environnement, agence de l'eau, assurances).
Sans rentrer dans les détails d'une réflexion collective riche et abondante, qui a fait l'objet d'un document de restitution d'une vingtaine de pages, fourni aux participants - et disponible sur demande au secrétariat du RTRA - on mettra ici en lumière quelques-uns des points forts abordés au cours de ces deux jours.
La première journée a fait ressortir une des principales difficultés des "services environnementaux", à savoir l'élaboration de leur modèle économique. Pour chaque application cela implique de "débobiner" la chaîne de valeur associée : du coût de production des données à celui de la mise en oeuvre effective des services, comparés aux bénéfices produits directement, à court terme, et indirectement, à moyen terme, par les informations ainsi fournies. Cela passe par la définition de la nature économique des "actifs" environnementaux, biens publics ou privés (paysages, ressources, infrastructures,...), qui est elle-même fonction des besoins réels des utilisateurs finaux de ces biens : simple externalité, positive ou négative, ou usages, privatifs ou collectifs. La connaissance et la quantification des gains potentiels bénéficient grandement de la co-construction des services entre les "sachants", les "acteurs" et les "usagers", comme le démontre l'expérience des "living laboratories" présentée au cours du séminaire. Cela pose également la question de savoir à partir de quand et jusqu'où les "données" d'une part, et les "informations" de l'autre peuvent être considérées comme des "biens communs", ainsi que le niveau ou doit s'exercer la rupture entre "services publics" et "services marchands équitables".
La matinée de la deuxième journée a plus porté sur la prévision des évolutions à moyen et long termes, et sur la nature de l'information qui résulte de l'utilisation conjointe de l'observation et de la modélisation des géo-systèmes. Les scénarios climatiques par exemple, aboutissent à des "prévisions incertaines", à partir desquels il est difficile d'obtenir même des lois de probabilités sur l'occurrence
de phénomènes météorologiques. Dans ces conditions, il est encore difficile de conforter usagers et acteurs, à un niveau de confiance raisonnable vis-à-vis d'une telle "incertitude" et encore plus de construire des services "opérationnels" auxquels il serait naturel d'adhérer. Ces modèles sont peut-être encore trop complexes pour constituer facilement des objets d'échange ou de dialogue, et encore moins de négociations. Ils peuvent cependant jouer un rôle utile en permettant d'organiser le dialogue entre acteurs, et entre acteurs et usagers, afin de faire émerger une nouvelle "culture de l'incertain".
La deuxième partie de la journée a été consacrée aux services et aux usages liés à la gestion et à l'exploitation durable de ressources naturelles renouvelables : agriculture, foresterie et gestion de l'eau. La discussion a porté sur le rôle de l'information, et surtout de l'échange d'informations entre acteurs, pour penser collectivement le territoire et les agroécosystèmes. Des systèmes d'informations intégrées, hétérogènes, géo localisées ou non, associant sorties de modèles, indicateurs d'état et de pression permettent ainsi, par exemple, de déterminer, par l'imagerie spatiale, l'éco-efficience des parcelles déboisées sur le front de colonisation, au sein de la forêt tropicale. Des éclairages tout à fait significatifs ont pu être apportés sur la pertinence des moyens spatiaux pour
faire évaluer la nature et les fonctions des coopératives agricoles. Le cas des agences de l'eau a montré le nécessaire couplage entre données spatiales et données de terrains, fournies par des réseaux de capteurs, pour construire une cartographie dynamique des usages et des pressions pesant sur cette ressource fondamentale.
2nd workshop TORRENTS 2011
Par Claire Pagetti (ONERA), animatrice du chantier TORRENTS

The group TORRENTS (Time ORiented Reliable Embedded NeTworked Systems) is a cluster that federates the activities related to time-oriented embedded systems carried out in research labs in Toulouse (France).
It has been set up as a response to the RTRA STAE call for "chantiers".

For the second year, the workshop TORRENTS, organised with the financial support of the RTRA STAE, took place at LAAS, Toulouse, France, the December, 12th 2011. It was co-located with OPODIS 2011 conference
  See the Workshop TORRENTS 2011 website
The workshop focused on the executive aspects for embedding multicore platforms, from models to implementation. Four keynote speakers were invited to present their view on the design of safety critical applications and their recent results in the domain.
Christian FIdi from TTTech, Austria has presented a talk on "Modular and Scalable Deterministic Ethernet Solutions". Ethernet is the dominant network standard for local area networks (LAN). While originally designed for classic office applications, the growing communication demands in real-time systems led to adapting Ethernet for time-critical applications. Today, we can find Ethernet variants everywhere: in industrial applications (EtherCat, Ethernet Powerlink, ProiNet, Ethernet IP), in aerospace applications (ARINC 664-p7), in military naval applications (Gigabit Ethernet Data Multiplex System), in consumer audio/video systems (AVB), as well as in data centers and cloud computing (DCB). All of these Ethernet variants aim to achieve a certain degree of Quality of Service (QoS) such that end-to-end transmission guarantees can be ensured. In this multitude of Ethernet variants, TTEthernet introduces the deterministic time-triggered communication paradigm, which allows the use of standard Ethernet in safety-critical systems and systems with applications of mixed-criticality.
Madeleine Faugère and Sylvain Girbal from Thales TRT, France have presented a talk on "Challenge of multi-cores for Avionic Systems". The avionics domain is both characterized by mixed critical systems and strong certification requirements on COTS (Commercial Off-The-Shelf) systems. Today, existing avionic solutions rely on strong partitioning of mono-core applications leading to performance limitation due to over-margin and high certification costs. Modern multi/many core COTS solution provides at first glance very attractive feature like huge average computing performance and reduced power consumption, but have proven to be much more difficult to use in a time and safety critical context where worst-cases have to be certified.
In addition to well handled software interactions on shared software data, the increasing complexity of shared hardware resources such as the memory hierarchy and the network on chip strongly impacts the predictability of hardware level interferences, reducing our ability to compute an efficient WCET.
Stanley Bak from Urbana Champaign, IL, US has presented a talk on "A Predictable Execution Model for COTS-based Real-Time Systems". Building safety-critical real-time systems out of inexpensive, non-real-time, Commercial Off-the-Shelf (COTS) components is challenging. Although COTS components generally offer high performance, they can occasionally incur significant
timing spikes. To prevent this, we propose controlling the operating point of shared resources, for example main memory, to maintain it below its saturation limit.
Klaus Havelund from NASA/JPL Laboratory, US has presented a talk on "Implementing Runtime Monitors". Runtime Verification (RV) consists in part of checking program executions against formalized requirements. The field has within the last decade specifically focused on various notions of state machines, temporal logics such as future and past time LTL (Linear Temporal Logic), regular expressions, grammars, and rule-based systems. Using the high-level JVM-based Scala programming language, which combines object-oriented and functional programming, we will illustrate how some of these systems can be implemented in an elegant manner.
Les ressources humaines : principal apport sur les projets
Depuis sa création, la FCS STAE met en place un panel d'outils au service de la communauté scientifique pour atteindre l'objectif que lui ont assigné ses fondateurs : "Développer des recherches fondamentales pour assurer à terme l'excellence (1) dans les domaines des sciences et technologies pour l'aéronautique et l'espace."

Le recrutement de scientifiques constitue un de ses principaux leviers d'action aux côtés d'opérations lancées plus récemment qui relèvent de ce que l'on qualifierait plutôt de coaching scientifique (lire notre édito). Plus de 70% des financements alloués aux 24 projets soutenus leur sont ainsi consacrés. Premiers résultats depuis le démarrage des projets en 2008 : 1 745 hommes/mois financés, pour 127 chercheurs accueillis dans les laboratoires du réseau.
Principalement post-doctorants et ingénieurs, mais aussi chercheurs séniors, ces scientifiques issus d'Universités du monde entier et qui représentent près de 30 nationalités sont largement associés aux résultats des projets. Si elle ne constitue pas l'unique critère
d'évaluation, la liste des publications disponible sur notre site web et qui mentionne les publications associant des personnels FCS illustre cette participation.
  Consulter les publications
Du côté des scientifiques recrutés, le satisfecit est presque général. D'aucuns mettent l'accent sur l'accroissement de leur champ d'activité : "Ce contrat post-doctoral m'a permis d'accroitre mon réseau au sein de ma communauté, en France et à l'étranger. Lors des diverses manifestations organisées par le RTRA, j'ai également pu rencontrer des acteurs publics et privés de la recherche en Midi-Pyrénées, un atout lorsqu'on souhaite tisser un réseau professionnel dans une région que l'on vient de rejoindre".
D'autres soulignent l'apport scientifique et humain de leur mission : "Mon passage à la fondation m'a permis de me réaliser dans un projet scientifique pluridisciplinaire innovant, répondant à un besoin de l'industrie aéronautique et très formateur". Ils ont apprécié l'opportunité de travailler dans des laboratoires et au sein d'équipes de renommée internationale.
Le suivi de l'insertion professionnelle des ces jeunes scientifiques corrobore leurs témoignages. Près de 33% sont recrutés sur un poste permanent à l'issue de leur contrat (dans la recherche publique ou dans des services R et D industriels) et 42% poursuivent sur un contrat post-doctoral. Rappelons, que chaque candidature présentée par les coordinateurs de projet fait l'objet d'un examen minutieux du Comité de pilotage du RTRA qui évalue pour chaque candidat mobilité, publications, qualité et potentiel scientifiques.
Les retours sur les séjours des scientifiques seniors financés, au titre des projets, sur de plus courtes durées est également très positif. Présentation de séminaires, participation à l'encadrement doctoral ou à la formation, mise en visibilité des travaux effectués en Région... C'est bien là, également, un des points forts du dispositif que la Fondation STAE a réussi à mettre en place, tel que reconnu tant par les équipes toulousaines, que par les scientifiques accueillis. Néanmoins quelques projets sont confrontés à la difficulté d'identifier des scientifiques pouvant consacrer trois mois à leur projet. Un point que la Fondation s'attache à améliorer dans le cadre des chantiers scientifiques qu'elle met en place depuis 2011 et qui visent à accueillir des experts sur de plus courts séjours tout en renforçant leur activité d'animation scientifique au-delà d'un projet.
(1) Article 1 des statuts de la FCS STAE
Nos publications

Missionaware adaptive communication for collaborative mobile entities
Auteurs : J. Lacouture, I. Bouassida, K. Drira, C. Chassot, M. Sibilla, T. Desprats, C. Tessier, J-P. Arcangeli, V. Noel, and F. Garijo
2011
Parution : In Handbook of Research on Mobility and Computing, pages 1056-1076. IGI Global
Nom du projet : ROSACE

Engineering Agent Frameworks: An Application in Multi-Robot Systems
Auteurs : J. Lacouture, V. Noël, JP Arcangeli, M.P.Gleizes
2011
Parution : 9th International Conference on Practical Applications of Agents and Multi-Agent Systems (PAAMS 2011), Salamanca (Spain), p79-
85

Nom du projet : ROSACE

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Sommaire
 Edito
 La vie du RTRA
 
    Renforcer nos relations avec le Québec
 
    La R&T un atout stratégique chez LATECOERE
 
    Pose de la première pierre de l'Espace Clément Ader
 Nos actions
 
    Atelier " Services Spatiaux Environnementaux "
 
    2nd workshop TORRENTS 2011
 
    Les ressources humaines : principal apport sur les projets
 
 

Toulouse Space Show 2012
La FCS STAE co-organise et sponsorise la 4ème Conférence internationale sur les...

Séminaire de restitution ARCS
Le projet ARCS "Stabilité des structures" présentera ses résultats le : le 3 avril 2012 à...

Workshop Micro-Drones 2012
Le 27 janvier 2012, s'est tenu à l'ISAE Campus ENSICA (Toulouse) le Workshop Micro-Drones...


CASA : Capteurs Spatiaux pour l'Astrophysique
Développer des systèmes intégrés d'instrumentation multivoies pour la mesure de particules en environnement spatial.
Un point sur le projet CASA.
  lire le dossier