STAE-Toulouse - Science et Technologies pour l'Aéronautique et l'Espace
La lettre d'information n°5 - décembre 2011  
 
 
Edito
Par Christian DESMOULINS, Président du Directoire d'ACTIA et conférencier invité au Fall Meeting 2011 du RTRA


La région Midi-Pyrénées investit beaucoup en recherche et développement : 4% de son PIB.

En comparaison de l'engagement de 3 % pris par les Chefs d'Etat européens à Lisbonne et à Barcelone, nous nous situons à un excellent niveau : le meilleur de France et le 8ème en Europe.
L'aéronautique, l'espace et les systèmes embarqués occupent une place de choix dans ces dépenses de R et D : plus de 2 euros sur 3 sont réalisés dans ces domaines. La poursuite de cette performance est nécessaire face à la compétition internationale : les USA, le Canada, la Chine, le Brésil, le Japon sont autant de concurrents qui peuvent s'avérer redoutables.
Face à eux, nous devons continuer à oeuvrer avec l'Europe, et, en son sein, surtout avec l'Allemagne.

Depuis longtemps, nos voisins germaniques ont constitué un réseau de centres de recherche technologique avec les plateformes FRAUNHOFER. Puissamment aidés par le Bund et les Länder, ces centres travaillent en étroite liaison avec les entreprises et les universités allemandes.
Il s'agit d'un atout considérable pour l'innovation et la qualité industrielle.

En lançant l'appel à projets sur les Instituts de Recherche Technologique, le Gouvernement français a suivi les préconisations du rapport Juppé/Rocard. Bâtir une économie basée sur la connaissance et faire ré-émerger une industrie forte sont deux priorités reconnues par la plupart des pays de l'OCDE.

Les entreprises réunies au sein de TOMPASSE et le PRES Université de Toulouse travaillent depuis 2 ans sur un projet d'IRT pour l'aéronautique, l'espace et les systèmes embarqués.

Le Jury international et l'Etat ont retenu ce projet, fortement soutenu par la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées et le Conseil Général de la Haute-Garonne.

Une Fondation de Coopération Scientifique et une SAS seront les deux supports juridiques de ce projet : elles sont en cours de création. L'accord avec les pouvoirs publics devrait être prochainement signé.

La création de cet Institut entraînera la réalisation de programmes de recherche technologique sur des TRL 4 à 6. Certains aboutiront rapidement, d'autres mettent en évidence des verrous scientifiques à lever sur des TRL 1 à 3.

Plus que jamais, la recherche partenariale sur l'aéronautique, l'espace et les systèmes embarqués, entre l'industrie et la recherche académique, est une impérieuse nécessité. Le Réseau Thématique de Recherche Avancée " Sciences et Technologies pour l'Aéronautique et l'Espace " a ouvert la voie. Elle se poursuivra par l'identification des verrous scientifiques par l'IRT et leur traitement par les laboratoires publics.
La vie du RTRA
Les rencontres d'automne (CS et Fall Meeting)
Le nouveau conseil scientifique de la fondation s'est réuni le 17 octobre dans une composition restreinte par rapport à celle du conseil précédent. Ce resserrement de l'effectif, approuvé par un précédent conseil d'administration a été voulu pour permettre une meilleure concertation entre ses membres et une plus grande facilité d'action dans le pilotage scientifique et le suivi des opérations des nouveaux chantiers et groupes de travail.
Ce conseil a tout d'abord statué sur les avancées des premiers projets du RTRA arrivés en fin de parcours et ayant présenté leurs résultats lors de colloques de restitution dont nous avons fait état dans cette lettre. Puis il a pris connaissance et approuvé les nouvelles modalités d'action proposées par le comité de pilotage à savoir les colloques et les projets issus des différents chantiers et le principe d'un appel à idées pour impulser de nouvelles orientations pour les prochaines années. Ce nouveau conseil est présidé par le professeur Henri Maître et comprend 9 membres dont 3 étrangers conformément aux statuts du RTRA.
Le lendemain, à l'Hôtel d'Assezat, la rencontre d'automne, Fall Meeting du RTRA, a réuni plus de 160 participants. Dans la matinée, Dominique Le Quéau a exposé la position actuelle du RTRA arrivé au terme de la période de financement initiale. Il a fait la démonstration du potentiel de proposition et de promotion de la recherche pour l'amélioration de la visibilité du site toulousain. Il a informé les participants de la proposition d'appel à idées qui devrait
être soumise à la communauté scientifique et industrielle pour conduire à la pérennisation de la fondation de coopération scientifique, celle-ci ayant montré son efficacité et sa réactivité.
La journée avait aussi pour but de restituer le contenu scientifique des 16 projets en cours issus des appels d'offre de 2007 et 2008 et de 3 projets issus des chantiers nouvellement lancés. Ceux-ci ont été présentés dans une session de posters introduite dans deux exposés généraux par Henri-Paul Brochet et Henri-Claude Boisson, membres du comité de pilotage du RTRA, et animée par les chercheurs au cours de la période du déjeuner.
Christian Desmoulins a présenté une conférence générale sur le point de vue des industriels, le processus de création du RTRA et la poursuite de la coopération ainsi initiée par la période écoulée.
Ces différents points ont été débattus au cours d'une table ronde animée par Nicole Belloubet, Première Vice-Présidente du Conseil régional Midi-Pyrénées, à laquelle ont participé les représentants de membres fondateurs du RTRA : ONERA, CNES, PRES Université de Toulouse, CNRS, TOMPASSE, IRD. La discussion a esquissé les grandes lignes du développement futur du RTRA dans son rôle de promoteur de recherche dans le secteur aéronautique et espace
éventuellement élargi à d'autres secteurs comme celui de services environnementaux. Le RTRA devra aussi se positionner par rapport aux différentes structures actuellement mises en place et en particulier l'Institut de Recherche Technologique Aéronautique et Espace et l'Initiative d'Excellence présentée par l'Université de Toulouse.
Prix Amelia Earhart 2011
Katherine Piquet-Gauthier
Zonta Foundation Ambassador and Awards Representative

Toutes deux lauréates du Prix Amelia Earhart du Zonta International, Patricia Sierra et Caroline Ponzoni Carvalho Chanel, respectivement doctorantes au CERFACS-INPT et à l'ONERA-ISAE, étaient à l'honneur le 21 novembre à l'Hôtel de Région.
Entourées de leur famille et amis, en présence de leurs directeurs de laboratoire et directeurs de thèse, et de nombreux représentants du monde de la recherche et des clubs Zonta, elles ont été accueillies à l'Hôtel de Région par Madame Nicole Belloubet, Première Vice-Présidente.
Pointant l'importance de ce prix de 10 000 US$, décerné chaque année à 35 lauréates issues des universités les plus prestigieuses au plan mondial, Dominique Le Queau, Directeur de la Fondation STAE, a rappelé que le Jury International avait été séduit par le travail de Patricia à des fins de conception de moteurs plus performants et moins polluants, et celui de Caroline s'attachant à l'augmentation de l'autonomie des drones dans des environnements hostiles.
Après un exposé sur les valeurs partagées par les membres de ce club " service " international, dont l'expertise est mise au service de l'évolution du statut de la femme partout dans le monde par Michèle Rossano, Directrice Interrégionale du Zonta France-Sud, Maria Stefanova, Gouverneur du Zonta pour le District 30, venue de Sofia -Bulgarie- a remis officiellement à Patricia Sierra et à Caroline Carvalho l'insigne " Amelia Earhart " et le diplôme qui leur confèrent désormais le titre de " Fellow Amelia Earhart ".
L'émotion, la fierté et la joie des lauréates étaient partagées par leur famille et tous les présents, mais aussi par deux représentantes des 8 " Fellows " des cinq années précédentes : Ana Elena Rugina, toute premier lauréate de l'Université de Toulouse en 2006 et Aurélie Rouaix, primée en 2009.
Toutes deux illustraient, avec leur jeune et brillant parcours, les objectifs du Zonta en récompensant des jeunes femmes pour l'excellence de leurs travaux : les inciter à poursuivre une carrière de haut niveau dans le domaine aérospatial, public ou privé, peu féminisé.

Après sa thèse au LAAS, Ana Elena a été recrutée par l'entreprise Astrium à Toulouse, et va prochainement rejoindre l'Agence Spatiale Européenne, cependant qu'Aurélie, après sa thèse au CIRIMAT et pendant son post-doc aux USA, a été recrutée sur un poste de Maître de Conférence à l'ENSIACET.
A l'évidence, Patricia et Caroline s'inscrivent dans la voie tracée, car Patricia rejoindra en janvier le Georgia Institute of Technology (Atlanta) et Caroline, à l'issue de sa thèse, souhaite pouvoir continuer à travailler dans le domaine de la recherche aérospatiale.

Nicole Belloubet dans sa conclusion a rappelé l'importance pour l'Université de Toulouse de cette présence de jeunes étudiantes de nationalités différentes et de l'attention qu'elle porte de longue date aux objectifs du Zonta International.


Pour mémoire : La Fondation Stae, ainsi que la délégation régionale du CNRS s'attachent, en concertation avec le Zonta, à promouvoir le Prix Amelia Earhart ; c'est ainsi que 22 scientifiques de haut niveau sont correspondantes de la Fondation et du Zonta afin d'identifier dans tous les laboratoires de recherche de Toulouse les candidates potentielles.
Nos actions
Colloques de restitution (la suite)
Deux projets du premier appel d'offre du RTRA ont organisé leurs colloques de restitution : le projet CASA (Capteurs AStrophysique et leur instrumentation Associée) au LAAS le 29 septembre, et le projet PLASMAX (Modélisation des interactions microondes/plasma pour applications aérospatiales), le 6 octobre à l'ONERA Toulouse. Suivant le format proposé par le comité de pilotage, ces colloques d'une durée d'une journée ont eu pour but de présenter les résultats des projets devant des membres éminents de la communauté scientifique et industrielle avec l'apport de spécialistes internationaux. Le but était de tirer toutes les conclusions sur les retombées du projet et sur ses perspectives de développement futur.
Le colloque du projet CASA avait pour thème " Capteurs de particules pour l'étude de l'univers et leur instrumentation associée ". Il a permis de faire rencontrer la communauté scientifique de concepteurs de capteurs spatiaux et celle de concepteurs de circuits intégrés dédiés. Jean-André Sauvaud, coordonnateur du projet a présidé le colloque. Après l'introduction de Dominique Le Quéau, il a retracé la problématique de l'observation spatiale et des détecteurs développés pour l'observation à l'intérieur et à l'extérieur du système solaire. La matinée a ensuite été consacrée aux dispositifs de type intégré CMOS dans ce contexte par des universitaires de l'Université de Toulouse INP-ENSEEIHT-LAAS CNRS et par des industriels de Thalès Alenia Space. L'après-midi a donné une ouverture internationale au projet avec les interventions de deux chercheurs invités japonais partenaires du projet et membres de la Jaxa (Y. Saito et A. Takashima). Le passage à un stade opérationnel de ces dispositifs pour des missions futures a fait partie des discussions sur les perspectives du partenariat initié par le projet RTRA qui devra se poursuivre.
Nous consacrerons dans la lettre un prochain dossier à cette thématique.
  Présentation et programme du colloque CASA
Le colloque du projet PLASMAX, présidé par Jean-Paul Bonnet, membre du conseil scientifique du RTRA, s'intitulait " Interactions micro-ondes/plasmas et applications aérospatiales " (lire notre dossier consacré à ce projet). Après l'introduction de Dominique Le Quéau, c'est Anne Lacoste de l'Université de Grenoble qui a présenté une étude de synthèse sur les thématiques développées par son groupe dans le domaine des plasmas créés par l'action des ondes électromagnétiques.
A suivi dans la matinée la présentation des activités du projet avec les contributions des différents groupes introduites par Florent Christophe, coordonnateur du projet : méthodes et outils de simulation, phénomène physique du claquage micro-onde, technologie des éléments reconfigurables et des méta-matériaux et, enfin, méthodes expérimentales sur les bancs de l'ONERA.
L'après-midi consacrée à la mise en perspective a débuté avec la conférence générale du professeur O. Sakai de l'Université de Kyoto, invité et partenaire du projet, sur l'évolution de l'étude des meta-matériaux plasmas au cours des dernières années. Elle a été suivie de celle de Bernard Després de l'Université Paris 6 sur la réflectométrie dans les plasmas en fusion.
On a souligné, au cours de la discussion finale, l'excellent replacement des post doctorants de ce projet employés par le RTRA et on a évoqué la proposition de LABEX PHELLOWS qui a été déposée conjointement par trois grands laboratoires toulousains et dont l'une des composantes sera dédiée aux interactions plasma/micro-onde. Des collaborations externes notamment avec les groupes d'Orléans et de Poitiers ont aussi été évoquées.
  Présentation et programme du colloque Plasmax
Atelier MAISOE : résumé et conclusions
Philippe Behra, coordinateur du projet, LCA-INP-ENSIACET

Du 21 au 23 novembre, 40 participants ont pu suivre 13 interventions portant sur le thème des capteurs environnementaux dans le cadre de l'atelier organisé conjointement par le projet MAISOE (Microlaboratoires d'analyses in situ pour des observatoires environnementaux) et le chantier ICE (Instrumentation et Capteurs Environnementaux) de la Fondation STAE.
Exemples d'illustrations des travaux des trois axes du projet MAISOE : (a) " spéciation dynamique d'éléments traces : cas du mercure " : synthèse de nanoparticules d'or pour l'analyse électrochimique du mercure ; (b) " nutriments : silice dissoute " : intégration du détecteur électrochimique ; (c) " gaz à effet de serre : méthane dissous dans les sources hydrothermales " : molécule de cryptophane-A piégeant le méthane dissous en phase aqueuse.
Neuf interventions ont été présentées par des scientifiques extérieurs au projet (américains, suisses, russe et français). Les quatre exposés (axes " nutriments : silice dissoute ", " gaz à effet de serre : méthane dissous dans les sources hydrothermales " et " spéciation dynamique d'éléments traces : cas du mercure ", et axe transversal " protection des matériaux "), présentés par des partenaires des 8 laboratoires (11 équipes) impliqués dans MAISOE, ont permis de montrer l'avancement des travaux débutés il y a deux ans. Les pauses dédiées aux discussions se sont déroulées autour des affiches détaillant des aspects plus pointus du projet. L'ensemble s'est terminé par une table ronde animée par Christian Amatore (Académie des Sciences, CNRS, Université Pierre & Maire Curie, Ecole Nationale Supérieure Ulm, Paris, France) aidé des quatre personnalités chargées d'animer les sessions.
Les discussions ont porté autour :
1. de la mesure locale et sa représentativité,
2. des limites de détection notamment comment améliorer le rapport signal/bruit,
3. de la protection des matériaux contre la corrosion et les salissures lorsque les systèmes sont soumis aux nombreuses contraintes environnementales (pression, température, salinité, biofilm, durabilité, communication...),
4. l'importance de disposer de données fiables pour alimenter les modèles,
5. la nécessité d'une analyse à haute fréquence et avec un pas d'espace réduit pour mieux comprendre les mécanismes biogéochimiques notamment au niveau des interfaces environnementaux (e.g. cas des zones oxique et anoxique dans les milieux lacustres ou marins),
6. la comparaison entre les capteurs passifs et les capteurs dynamiques de mesure de la spéciation des métaux et métalloïdes,
7. les méthodes d'intégration des capteurs sur des systèmes autonomes, mobiles ou embarqués, communicants, auto-étalonnés sur des temps longs et dans un espace large (océan),
8. l'importance de disposer de systèmes optiques ultra-performants, peu gourmands en énergie,
9. la nécessité d'intégrer la synthèse de nouvelles molécules de type cryptophanes à des capteurs plus sélectifs,
10. la nécessité de se confronter aux analyses sur le terrain rapidement, au vu de l'avancement des travaux.
L'ensemble des personnalités extérieures ont souligné la richesse des discussions, le degré de maturité du projet, comme sa qualité scientifique. Une remarque : certains travaux ne seront pas directement applicables durant ce projet mais pris isolément de nombreuses applications devraient être possibles, notamment dans le domaine de la microfluidique et des progrès de la mise en forme et de l'intégration au niveau de la technologie. Enfin, Christian Amatore a rappelé la nécessité de soutenir d'une manière plus pérenne l'ensemble du projet dont une des réussites est d'avoir réuni en les structurant des compétences diverses, et surtout synergiques.
  Voir le programme et le résumé des conférences
  Lire le dossier MAISOE
Contact : philippe.behra@ensiacet.fr
Parviz Moin à Toulouse
L'accueil du Professeur Parviz Moin, en septembre 2011, a marqué le lancement de PHYSCALE, un des huit chantiers d'animation scientifique labellisés par la FCS STAE en 2011. L'objectif de PHYSCALE : permettre des avancées majeures dans les domaines complémentaires du couplage multi-physique et du couplage multi-échelles. Comment ? A partir actions d'animation, de formation et d'invitation d'experts étrangers devant assurer la visibilité du chantier, la dissémination des résultats et la participation d'une large communauté scientifique depuis le secteur aéronautique et spatial jusqu'aux sciences de l'environnement et de l'univers.
Ce premier séjour de Parviz Moin, spécialiste mondialement reconnu de mécanique des fluides numérique, illustre les retombées attendues de cette nouvelle modalité d'action du RTRA STAE.
Rappelons que le Pr P. Moin fut le créateur, en 1987, avec le Dr J. Kim et le Pr J. Ferziger, du Center for Turbulence Research (CTR, Stanford/NASA Ames), l'institut aujourd'hui le plus coté en matière de simulation numérique des écoulements turbulents. Co-éditeur de Physics of Fluids, J. Comp. Physics et Annual Review of Fluids Mechanics, P. Moin fait partie des auteurs les plus cités recensés par ISI (facteur h supérieur à 50). Il est membre de l'Académie des Sciences américaine et coordinateur des programmes ASCI à Stanford, dédiés au calcul à haute performance qui sont des projets phares aux USA dans ce domaine. Les sujets abordés par P. Moin incluent la simulation directe et aux grandes échelles, les méthodes numériques, le couplage, l'aéroacoustique, la combustion et la théorie de la turbulence.
Accueilli au CERFACS pendant son séjour, le Pr Moin a participé aux activités
suivantes :
- deux jurys de thèse au CERFACS ;
- plusieurs discussions avec les équipes du CERFACS sur les projets en cours (assimilation de données, aéroacoustique, seniors combustion sur les écoulements réactifs, le projet ITAAC soutenu par le RTRA) ;
- rencontre avec tous les seniors du CERFACS et discussion sur l'organisation du CTR Summer Program qui aura lieu en 2012 à Stanford ;
- rencontre avec les représentants du PRES, des partenaires industriels du RTRA, et des laboratoires membres de son réseau ;
- visite de laboratoires ;
- visite d'Airbus et réunions avec environ vingt personnes d'Airbus travaillant en aéroacoustique et en aérodynamique.
Une conférence a également été donnée devant 160 personnes issues des laboratoires et industries du site toulousain et retransmise à SNECMA Villaroche, Ecole Centrale Paris, Institut Français du Pétrole, CORIA Rouen. Au cours de cette conférence, P. Moin a décrit les défis actuels en mécanique des fluides, et l'importance du calcul à haute performance pour relever ces défis. Il a présenté les programmes actuels à Stanford dans ce domaine et montré de nombreuses applications récentes.
Plusieurs pistes vont être poursuivies maintenant. Les contacts pris à Toulouse vont permettre de monter plusieurs projets CTR pour 2012 et d'envoyer des chercheurs Toulousains à Stanford pour un mois en juillet 2012. P. Moin va également reprendre contact avec Airbus pour essayer de mettre en place des collaborations plus précises : échange de chercheurs, post docs, participation au programme "Affiliates" du département de Mechanical Engineering de Stanford.

Une nouvelle visite est prévue début 2012…
  Pour en savoir plus sur le CTR
  Parviz Moin
Dernières publications des projets

Ionization-diffusion plasma front propagation in a microwave field.
Auteurs : G.Q. Zhu, J.P. Boeuf, B. Chaudhury
2011
Parution : Plasma Sources Sci. Technol. 20 035007
Nom du projet : PLASMAX

Effect of the incident electron fluence on the electron emission yield of polycrystalline Al2O3.
Auteurs : M. Belhaj, M. Tondu, V. Inguimbert
2010
Parution : Appl. Surf. Scien. 257 4593
Nom du projet : PLASMAX

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Sommaire
 Edito
 La vie du RTRA
 
    Les rencontres d'automne (CS et Fall Meeting)
 
 
    Prix Amelia Earhart 2011
 
 Nos actions
 
    Colloques de restitution (la suite)
 
 
    Atelier MAISOE : résumé et conclusions
 
 
    Parviz Moin à Toulouse
 
 
 
Appel à idées 2011-2012
La Fondation STAE lance un appel à idées.
Il est ouvert à toute la communauté scientifique...
le 06.01.2012
Réunion de rentrée 2012
Le RTRA invite les directeurs d'unité, les coordinateurs de projets et chantiers et ses...
Conférences sur les travaux du projet OSYCAF
Des travaux issus du projet OSYCAF (Optimisation d'un système couplé fluide-structure...
 
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Le PROJET PLASMAX Interactions micro-ondes/plasma et applications aérospatiales  
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